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SPINA :
Spina est une série dont l’épine est au coeur du propos.
Épine comme symbole et vecteur de souffrance, mais aussi de défense et de réparation.
Un corps attaqué dans sa chair en portera les stigmates jusqu’au fond de ses entrailles : L’épiderme est transpercé, l’épiderme est réparé mais ce corps en gardera la cicatrice, un souvenir indélébile, gravé sur la peau, dessin du trauma.
Mais «La rose n’a t-elle pas l’épine comme amie?» car si l’épine blesse, c’est aussi celle qui défend. Si ce corps s’arme en surface, alors, il se protège en profondeur. Les épines sont alors nos boucliers.
Enfin l’épine répare, le chirurgien recoud nos plaies, elle est alors aiguille. Celle de la piqure qui taiera la douleur, celle dans laquelle passera le fil réparateur. Dans spina, j’ai choisi de recoudre et la surface et l’intérieur de ce corps car dehors et dedans ne sont-ils pas liés?
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